« Prolongation de l’interdiction d’achat de résidences au Canada pour les étrangers : Impacts sur le marché immobilier »
Dans un effort pour atténuer la pénurie de logements au Canada, le gouvernement fédéral a récemment annoncé la prolongation de l’interdiction d’achat de résidences par des étrangers jusqu’en 2027. Cette mesure, initialement en vigueur depuis le 1er janvier 2023, devait prendre fin le 1er janvier 2025.
Contexte et Objectifs: La décision de prolonger l’interdiction d’achat de résidences par des étrangers vise à résoudre le défi persistant du logement au Canada. Le gouvernement cherche à garantir que les logements servent de domiciles aux familles canadiennes plutôt que de devenir des actifs financiers spéculatifs.
Détails de la prolongation: La ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, a souligné l’importance de cette mesure dans un communiqué récent. « En prolongeant l’interdiction d’investissement étranger, nous veillerons à ce que les logements servent de domiciles aux familles canadiennes et à ce qu’ils ne deviennent pas des actifs financiers spéculatifs », a-t-elle déclaré. La nouvelle échéance est désormais fixée au 1er janvier 2027.
Réactions et Défis: La Loi, sanctionnée le 23 juin dernier, a suscité des réactions mitigées. Certains acteurs du secteur immobilier ont exprimé leur mécontentement, soulignant le manque d’informations du gouvernement sur les conséquences potentielles pour les promoteurs, constructeurs et avocats. Les conditions entourant les contrats d’achat signés avant le 1er janvier 2023 demeurent floues pour ceux achevant des projets dans les métropoles canadiennes.
Données Statistiques: Selon les données de Statistique Canada enregistrées en 2020, 7 % de l’offre de copropriétés en Colombie-Britannique appartenait à des non-résidents à des fins d’investissement, tandis que ce chiffre s’élevait à 5,6 % en Ontario. Les immeubles de placement étaient principalement concentrés dans les centres-villes de Vancouver et de Toronto.
Perspectives Futures et Solutions: Le gouvernement fédéral justifie cette prolongation de deux ans en affirmant que le défi du logement au Canada ne sera pas résolu d’ici la fin de 2024. Il envisage d’utiliser tous les outils disponibles pour rendre le logement plus abordable, y compris l’abolition de la TPS sur la construction de nouveaux logements locatifs et des investissements dans le logement au niveau municipal.
Conclusion : En résumé, la prolongation de l’interdiction d’achat de résidences pour les étrangers vise à maintenir l’accessibilité au logement pour les familles canadiennes. Alors que le gouvernement prend des mesures pour résoudre la crise du logement, il est crucial de suivre attentivement l’évolution de la situation. Restez informés des développements du marché immobilier canadien pour comprendre son impact sur votre secteur.