Le bois est le matériau le plus plébiscité dans la construction privée. Mais les autres matériaux ont également beaucoup à offrir.
mei) Chez nous, le parquet se trouve tout en haut de l’échelle de popularité des revêtements de sol des propriétés privées et des logements locatifs. En effet, le bois présente de nombreux avantages: il est considéré comme esthétique, disponible en différentes exécutions, agréablement chaud au toucher et il peut contribuer à un climat ambiant bénéfique dans la mesure où sa surface n’a pas été vitrifiée. « Le parquet en chêne posé en lames larges est particulièrement recherché. Les surfaces structurées, telles que les lames brossées ou rabotées, sont également tendance. Marcher pieds nus sur ces surfaces confère une sensation spéciale », déclare Daniel Heusser, de Sols Suisse, l’association des magasins suisses spécialisés dans la fourniture et la pose de linoléum, de revêtements de sols spéciaux, de moquettes et parquets.
Les moquettes rattrapent leur retard
Les moquettes sont un revêtement de sol qui a de nouveau le vent en poupe depuis quelques années : elles ont toujours été largement répandues dans le domaine commercial et industriel tandis qu’à un certain moment, elles avaient pratiquement disparu des logements en propriété. On observe à présent un revirement de tendance. Il existe plusieurs raisons à cela : premièrement, les moquettes sont disponibles dans des couleurs et motifs modernes, de manière à pouvoir s’adapter à un style de décoration contemporain. Par ailleurs, elles offrent un autre avantage, à savoir une bonne protection contre les bruits d’impact. Les moquettes en fibres synthétiques sont également faciles à entretenir. « Pour finir, elles représentent aussi un avantage pour les personnes qui souffrent d’allergies aux acariens de la poussière domestique », signale Daniel Heusser. Et d’ajouter : « Les fibres de la moquette lient la poussière et empêche ainsi cette dernière de se propager dans l’air, permettant de l’aspirer facilement à l’aide d’un aspirateur. Si les sols sont lisses et vitrifiés, l’air regorge en revanche souvent de poussière. Il est facile de le vérifier dans son domicile : soufflez légèrement sur le sachet d’aspirateur et observez combien de temps la poussière met à retomber sur le sol. »
La durabilité devient un thème
Selon Daniel Heusser, la durabilité d’un revêtement de sol est un sujet qui gagne continuellement en importance pour les clientes et clients. Le choix se porte ici fréquemment sur le parquet. « Penser que ce revêtement de sol est fabriqué à partir d’un matériau naturel renouvelable et en déduire qu’il est par conséquent particulièrement écologique est toutefois réducteur », déclare Daniel Heusser. « Un arbre abattu ne repousse pas tout simplement – pour qu’il en soit ainsi, il faut planter un nouvel arbre. » Par ailleurs, lorsque le parquet est remplacé après 40-50 ans, celui-ci doit généralement être brûlé. « Dans ce cas, des substances toxiques sont libérées, car les sols en parquet contiennent également des colles », mentionne Daniel Heusser. Les sols en linoléum sont au moins aussi écologiques. Ces derniers sont composés à plus de 90% de matériaux naturels, tels que l’huile de lin ou de soja, les résines naturelles, la farine de liège ou de bois et les pigments. Pour la couche de support, la partie inférieure du sol, on utilise généralement de la toile de jute. Les sols en linoléum existent aujourd’hui dans de nombreuses variétés de couleur : l’éventail complet va des tonalités discrètes aux teintes voyantes, qui accrochent le regard. En revanche, les sols PVC ou revêtements de sol PVC qui sont discrédités auprès de nombreuses personnes et dont le matériau de base est produit par les raffineries de pétrole sont recyclables à 100%.
Inclure tous les coûts
En ce qui concerne les prix, les différents revêtements de sol ne peuvent pas être comparés a priori. Car au prix du matériau par mètre carré viennent s’ajouter les coûts de la pose et de la préparation du substrat. « L’analyse de compatibilité d’un revêtement avec un chauffage au sol en fait également partie », indique Daniel Heusser. En cas de rénovation, il faut ajouter par ailleurs les coûts d’enlèvement et d’élimination de l’ancien revêtement de sol. Pour cette raison, Daniel Heusser recommande de ne pas comparer les prix au mètre carré, mais les prix complets d’un spécialiste. C’est le seul moyen d’éviter les mauvaises surprises.
Source: infomaison