Vous n’achetez pas tous les jours une maison ou un appartement. Lorsque vous avez trouvé un objet intéressant, il vaut la peine de bien se préparer aux négociations contractuelles. Nous vous indiquons 5 conseils pour acheter une maison avec succès.
Le vendeur a fixé un prix de vente. Il veut percevoir le plus possible pour sa maison ou son appartement. Par contre, vous souhaitez payer le moins possible. Comme bien souvent, il faut trouver un compromis entre les deux. Pour les négociations du prix, vous avez besoin de bons arguments pourquoi vous voulez payer moins. Ces préparatifs vont vous coûter du temps et de l’argent, mais cela en vaut absolument la peine. Car si vous voulez acheter un bien immobilier pour un million de francs et arrivez à en faire baisser le prix de 5 %, vous économisez 50’000 francs. Pour un nantissement de 80 % et un taux hypothécaire de 3 %, cela correspond à deux ans d’intérêts hypothécaires.
1. L’essentiel est d’être bien informé
En premier lieu, faites-vous une idée des prix pratiqués sur le marché. Comparez la maison ou l’appartement en question avec des offres de biens similaires situés dans le même quartier, publiées dans le journal ou en ligne. Renseignez-vous à l’Office des constructions ou auprès d’agents immobiliers locaux sur les prix immobiliers moyens au mètre carré et interrogez des voisins. Ils savent souvent à quel prix des maisons ou logements comparables ont été vendus dans le quartier.
2. Étudiez en détail l’objet de votre convoitise
Si possible en recourant aux services d’un expert qui fera une estimation des travaux de rénovation éventuels et proposera un prix raisonnable. Si celui-ci est inférieur au prix d’achat, citez vos arguments justifiant une baisse du prix, comme par exemple la présence d’humidité dans la cave ou certaines pièces, le bruit du trafic routier ou aérien à proximité ou l’insuffisance de l’isolation de la façade.
3. N’achetez pas en étant sous pression
Maintenant, les négociations peuvent commencer. Le plus important est de se laisser du temps et de ne pas prendre de décision à la hâte. Une maxime de courtier résume la chose en ces termes : « Si on déplore une semaine au plus un achat immobilier manqué, on regrette toute une vie une acquisition irréfléchie ».
4. Négociez en fonction de la position de négociation
Essayez de définir le pouvoir de négociation du vendeur. Comment est-ce qu’il réagit lorsque vous commencez à énumérer vos arguments plaidant pour une réduction du prix ? S’il refuse, c’est qu’il y a peut-être vraiment encore d’autres personnes intéressées. En revanche, s’il fait des concessions, sans discuter, c’est que vous êtes mieux placé. Il est probablement forcé de vendre parce qu’il manque d’argent ou que l’objet est déjà (trop) longtemps en vente.
Si le vendeur n’est pas ou guère disposé à faire des concessions, discutez des valeurs réelles. Par exemple, des encastrements, de la citerne de mazout pleine ou de la prise en charge des frais de courtage. Ou proposez-lui un règlement plus rapide du prix d’achat et faites-lui le calcul des intérêts qu’il perdrait s’il décline votre offre et si la maison ou l’appartement reste plus longtemps en vente sur le marché. La facture se monte vite à quelques milliers de francs.
5. Misez tout sur une seule carte
Si vous ne disposez d’aucun bon argument permettant d’obtenir une baisse du prix d’achat, misez tout sur une seule carte. Faites au vendeur une offre non négociable et limitée dans le temps. S’il l’accepte, vous avez gagné quelque chose sans devoir argumenter. Sinon, vous n’aurez pas perdu beaucoup de temps et vous pourrez vous mettre à la recherche d’une autre maison ou d’un autre appartement.
Source: housinfo